Biodiversité

La biodiversité en ville

Le maintient et la valorisation de la biodiversité en milieu urbain sont des éléments essentiels à la protection et à la conservation de la biodiversité dans son ensemble.
 
Il est également reconnu qu’un environnement naturel, sain et calme, est l’un des facteurs favorisant le bien-être des personnes, aussi bien pour leur santé physique que psychique. Dans la dynamique actuelle d’une urbanisation grandissante, il devient urgent et nécessaire d’œuvrer au maintien d’une qualité de vie élevée tout en favorisant la biodiversité en ville. Le reverdissement des villes permet également de lutter contre les îlots de chaleur qui se créent dans les centres urbains sous l’effet des changements climatiques. 

La certification VILLEVERTE SUISSE, délivrée depuis 2016 par l’Union Suisse des Services des Parcs et Promenades, récompense les communes qui s’engagent concrètement pour une gestion durable de leurs milieux naturels et de leurs espaces verts. 

Enviro-bois est là pour aider votre commune à définir et à mettre en œuvre les actions concrètes qui permettront à votre commune de devenir un exemple pour les autres.

La biodiversité en forêt et les changements climatiques

Le maintien de la biodiversité en forêt est une condition primordiale pour la conservation d’écosystèmes forestiers productifs et en bonne santé. 

Aujourd’hui, les forêts sont mises sous pression par l’accroissement de l’activité humaine. Il convient alors de trouver un juste équilibre entre l’exploitation des forêts pour des buts économiques, énergétiques ou sociaux et le maintien de leurs écosystèmes… tout en sachant que des écosystèmes sains permettront d’accroître la productivité et que des forêts montrant une biodiversité élevée seront plus agréables à visiter. 

Les changements climatiques auront un impact significatif sur les forêts ces prochaines décennies, comme sur beaucoup d’autres écosystèmes. L’utilisation de placettes permanentes ou la revisite de station dont la végétation a déjà été échantillonnée et documentée par le passé sont des moyens de détecter des tendances dans l’évolution des milieux sous l’influence de ces changements globaux. Ceci peut permettre une réaction efficace, d’une part pour sauvegarder le rôle de refuge pour la biodiversité que joue la forêt, et d’autre part pour mettre en œuvre une sylviculture adaptée à ces défis.

La phytosociologie

La phytosociologie est l’étude des communautés végétales du point de vue floristique, écologique, dynamique, chronologique et historique. Les préférences écologiques des espèces ainsi que les interactions qui s’établissent entre elles définissent leur distribution le long de gradients écologiques. Cette discipline qui date du début du XXème siècle propose de classer ces communautés selon les discontinuités qu’il est possible de déceler dans le paysage. Ces discontinuités nous permettent de caractériser les stations, de comprendre leur dynamique ainsi que l’évolution des paysages. La végétation va être la première clé de lecture d’un écosystème et va permettre de déduire de nombreuses informations écologiques sur l’environnement étudié.

Cartographie de la végétation

Qu’elle soit le résultat concret d’une étude de la végétation d’un espace définit ou à la base d’un échantillonnage, la cartographie de la végétation apporte de nombreuses informations utiles à la gestion des écosystème : productivité, biodiversité, choix des essences adaptées aux conditions, état des lieux, contrôle de la qualité de gestion, choix de zones à préserver sont quelques exemples parmi tant d’autres. Les outils de géoréférencement et d’analyses spatiales (GIS) permettent de créer des cartes de végétation dont les données sont facilement visualisables et exploitables.

Plantes néophytes envahissantes

Les plantes qualifiées de néophytes envahissantes sont des espèces non-indigènes dont le potentiel à s’établir et à supplanter le cortège de plantes indigènes est important. En forêt, ces plantes apparaissent rarement en milieu fermé. Il est en revanche indispensable de rester attentif à leur propagation dans les surfaces de régénération, dans les forêts clairsemées naturellement ou suite à des perturbations, ainsi que le long des routes et des lisières forestières. La densification des constructions agrémentées d’espèces horticoles non-indigènes et les changements climatiques sont deux principaux facteurs de risque d’augmentation d’implantation de plantes néophytes envahissantes dans les milieux forestiers suisses. L’identification de ces organismes et la mise en place de mesures ciblées permettent d’entraver, voir de stopper leur évolution.
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